Pour « Paysages Entrelacés », l'artiste a développé un procédé de création spécifique dont les étapes suivantes se présentent comme suit.
Chaque toile avant d'être découpée, représente un paysage ou un espace abstrait ayant son identité propre. Cet espace est ensuite fragmenté, découpé en bandes de tailles aléatoires. Enfin, la toile est recomposée ou réassemblée à l'aide des bandes provenant d'une ou de plusieurs toiles.
Lors de la recomposition, les bandes peuvent être disposées verticalement ou horizontalement en respectant l'ordre initial, de manière aléatoire, souvent sous l'influence du peintre délivrant son récit.
L’artiste insiste sur le terme « paysage » qui se réfère ici à un espace abstrait qui, comme dans un paysage figuratif intègre les notions telles que la gravité (orientation du regard), l'esthétique du déséquilibre (disposition, taille des formes, espace négatif) et la cinétique (suggestion du mouvement).
Aspect complémentaire, les espaces entre les bandes sont vus comme autant de respirations laissées libres, à l’instar du blanc en musique, notre cerveau cherche à combler le « vide » en proposant un récit propre à celui qui regarde.
En savoir plus sur l'exposition en cours | 52, rue de Verneuil, Paris – Sep. 2024 / Mar. 2025